Mettre de l’âme dans sa communication personnelle

Ça peut faire sourire. Et pourtant, si on mettait un peu plus d’âme dans notre communication personnelle, le monde du travail ne s’en porterait que mieux et pourrait ainsi s’ouvrir à de nouvelles perspectives, que ce soit en matière de bien-être et/ou de performance.

Aujourd’hui les employés, les clients, (les enfants aussi d’ailleurs) ne suivent pas quelqu’un qui SAIT. Ils nous respectent, nous font confiance parce que l’on EST ce que nous disons. Parce qu’on incarne le sens, la direction et nos messages.

Mettre de l’âme dans sa communication devient une compétence indispensable pour travailler en résonance avec son équipe et grandir ensemble. Cette aptitude crée de la confiance, du sens, de la solidarité et du respect. Elle reste toujours bienveillante – même dans les situations difficiles - car elle permet de saisir dans l’espace et l’instant ce qui est juste pour soi et les autres.

Or, c’est vrai. En entreprise, mettre de l’âme dans sa communication n’est pas facile ! Mais pas impossible non plus. Alors commençons avec de petits pas…

Mettre de la conscience sur sa communication.
Une première étape consiste à approfondir sa conscience de soi. Voici donc deux précieuses réflexions, transmises par Céline Boura, la Terre le Ciel et Nous, dans une de ses formations.

1. D’où est-ce que cela part en moi lorsque je m’exprime ? De ma tête, de mon cœur ? Cette question vaut pour toute action de communication : discours, présentation, courriel, concept, séance, vidéo, etc. ! Cette réflexion modifie grandement le résultat obtenu car, mes pensées, mon intention, mes mots constituent le matériau avec lequel je bâtis ma communication.
2. Quelles sont les sources médiatiques avec lesquelles je m’abreuve au quotidien ? Avec quoi, quels médias, quels contenus, quelles actualités, je nourris mon esprit et mon cœur ? La réponse à cette question est importante car cette « nourriture » impacte ma vibration intérieure. Plus concrètement, une consommation élevée de concepts insipides, d’informations morbides, tristes, négatives, anxiogènes auront méchamment tendance à contaminer mon état intérieur et à influencer négativement ma posture de communicant.e.

Penser en termes d’énergie.
Quel est mon niveau d’énergie en ce moment ? On croit encore trop souvent qu’on enthousiasme les personnes avec de beaux discours, de jolies paroles, une incroyable présentation PPTX. Eh ben non ! C’est ma vibration personnelle et ma manière d’être qui influencent véritablement l’atteinte de mon objectif et l’effet produit sur mon entourage. Dit autrement. Ce que je dis et fait a certes de l’importance. Mais le véritable impact se produit au travers de l’énergie que je véhicule ainsi que ce que l’on retient de moi lorsque je ne suis plus là… C’est ça la véritable présence : un lien énergétique invisible créé entre soi et son public, que l’on soit physiquement ensemble ou à distance.

Mon âme s’exprime au travers de mon corps et de ma peau.
Combien de dirigeant.e.s, de managers communiquent aujourd’hui le teint mi grisâtre mi blafard, des traits tirés, un mental épuisé par les 100'001 visios hebdomadaires et les multiples informations instantanées ainsi qu’un corps dont le niveau d’énergie est équivalent à zéro ? Ceci bien sûr, tout espérant motiver, convaincre, donner du sens au travail. Sur le principe que l’on reçoit ce que l’on donne, on a de grandes chances d’obtenir un meilleur résultat avec un visage reposé, un peu de vitalité et de chaleur humaine.

Être au clair avec ce que je sers et à quoi je sers.
Lorsque l’Univers me donne du pouvoir et de la lumière, j’ai la responsabilité d’en faire quelque chose de positif. Ce n’est pas ce que je dis qui important, mais ce qui passe à travers moi. Ma communication monte en gamme et en impact lorsqu’elle se met au service d’un collectif, de quelque chose de plus grand que ma petite personne – comme une cause par exemple. D’où la nécessité de se poser ces deux questions : Qu’est-ce que je sers ? A quoi je sers moi perso dans mon job, ma vie, etc. ?

Enlever son armure professionnelle.
Difficile de transmettre du sens, de l’enthousiasme aux autres alors qu’on est soi-même éteint à l’intérieur. Ou que l’armure enfilée chaque jour pour aller au boulot est tellement épaisse qu’aucune lumière ne filtre à travers. On gagne en visibilité lorsqu’on s’exprime avec l’intention d’éclairer plutôt que celle de briller, d’imposer. Cela comprend la capacité à se montrer vrai.e, voire même vulnérable. Car c’est précisément à cette intersection que j’ai une chance de rencontrer l’âme de mes publics.

Être « amoureux » ou « amoureuse » de mes projets.
En entreprise, on rencontre des tas d’experts de tout. Beaucoup moins de personnes qui kiffent leur job. Pourtant, avez-vous déjà pris le temps d’écouter une personne fan de son métier ? Tout son être raconte son activité. Son enthousiasme et l’énergie qui s’en dégagent deviennent contagieux et nous embarquent dans son récit. Alors, oui. Même si ça peut paraître évident, AIMER ses projets fait partie de la base d’une communication avec une âme. Imaginez un instant la performance et l’effet marketing d’une entreprise dont l’ensemble des employés seraient fous amoureux de leur travail !

En conclusion, mettre de l’âme dans sa communication personnelle permet de nourrir une communication institutionnelle éclairée, indispensable à l’ouverture des consciences et la nécessaire transformation culturelle des organisations. Parler d’âme dans le monde des affaires… Oui, ça peut sembler haut perché, ésotérique aussi ! Pourtant, que l’on s’exprime face à des clients, des médias, des employé.e.s, par visio ou en en présentiel… L’expérience me prouve chaque jour que si chacun.e met de la conscience sur sa communication personnelle, la réalité extérieure se transforme de manière ultrapositive – autant pour soi et que les autres. Par conséquent, au vu du rapport coût-efficacité, ça serait dommage d’y renoncer sous prétexte que ça fait haut perché.